UNESCO : Analphabétisme fonctionnel (1958 et 1978)
- Définition de 1958 :
« Est fonctionnellement analphabète toute personne
incapable de lire et décrire, en le comprenant, un
exposé simple et bref de faits en rapport avec sa vie quotidienne.
»
- Définition de 1978 :
« Est fonctionnellement alphabétisée toute
personne capable dexercer toutes les activités pour
lesquelles lalphabétisation est nécessaire dans
lintérêt du bon fonctionnement de son groupe
et de sa communauté et aussi pour lui permettre de continuer
à lire, écrire et calculer en vue de son propre développement
et de celui de la communauté. »
OCDE Littératie (1995)
La littératie est « laptitude
à comprendre et à utiliser linformation écrite
dans la vie courante, à la maison, au travail et dans la
collectivité en vue datteindre des buts personnels
et détendre ses connaissances et ses capacités.
»
Cinq « niveaux de littératie » ont été
déclinés.
GPLI : Situations dillettrisme (1995)
« Le GPLI considère comme
relevant de situations dillettrisme des personnes de plus
de seize ans, ayant été scolarisées, et ne
maîtrisant pas suffisamment lécrit pour faire
face aux exigences minimales requises dans leur vie professionnelle,
sociale, culturelle et personnelle. Ces personnes, qui ont été
alphabétisées dans le cadre de lécole,
sont sorties du système scolaire en ayant peu ou mal acquis
les savoirs premiers pour des raisons sociales, familiales ou fonctionnelles,
et nont pu user de ces savoirs et/ou nont jamais acquis
le goût de cet usage. Il sagit dhommes et de femmes
pour lesquels le recours à lécrit nest
ni immédiat, ni spontané, ni facile, et qui évitent
et/ou appréhendent ce moyen dexpression et de communication.
»
ANLCI (2003)
"L’illettrisme qualifie la situation
de personnes de plus de 16 ans qui, bien qu'ayant été
scolarisées, ne parviennent pas à lire et comprendre
un texte portant sur des situations de leur vie quotidienne, et/ou
ne parviennent pas à écrire pour transmettre des informations
simples.Pour certaines personnes, ces difficultés en lecture
et écriture peuvent se combiner, à des degrés
divers, avec une insuffisante maîtrise d'autres compétences
de base comme la communication orale, le raisonnement logique, la
compréhension et l’utilisation des nombres et des opérations,
la prise de repères dans l’espace et dans le temps,
etc. Malgré ces déficits, les personnes en situation
d'illettrisme ont acquis de l'expérience, une culture et
un capital de compétences en ne s'appuyant pas ou peu sur
la capacité à lire et à écrire. Certaines
ont pu ainsi s'intégrer à la vie sociale et professionnelle,
mais l'équilibre est fragile, et le risque de marginalisation
permanent. D'autres se trouvent dans des situations d'exclusion
où l'illettrisme se conjugue avec d'autres facteurs."
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